JEAN III ou L'IRRESISTIBLE VOCATION DU FILS MONTDOUCET de Sacha GUITRY.

L'Historique de la Pièce

Quand en 1912, Sacha Guitry écrit et joue Jean III, il a 27 ans. Lors de la générale triomphale de cette pièce, on a ri selon le critique du Figaro : Robert de Flers, « de tous les rires, des plus fous jusqu'aux plus raisonnables ». Le plus surpris sans doute en a été l'auteur, très conscient de n'avoir écrit qu'une « bouffonnerie » - le mot est de lui – Le même soir, le grand critique Adolphe Brisson, s'est montré frappé par ce qu'il découvrait chez ce jeune Guitry, « de brillant, de turbulent, de spontané, d'effronté », mais aussi par son laisser-aller, son extrême liberté, son irrévérence, son allure d'enfant gâté a qui tout est permis…. »
Après le succès de 1912, Sacha Guitry avait refusé la reprise de Jean III. En 1932, son ami Robert Trébor lui propose une distribution qui le convainc d'accepter. Pierre Fresnay jouera le rôle du fils Mondoucet. « Il le jouera avec cette jeunesse, cette franchise, cet éclat, ce talent sans rouerie, sans procédé qui lui assure une place si belle parmi les meilleurs comédiens de Paris. Il sera mieux encore : il entraînera ses camarades dans un mouvement ordonné dont Jean III a le plus grand besoin » écrit Sacha Guitry.
La plus récente création de Jean III ou l'Irrésistible Vocation du fils Mondoucet a eu lieu au Théâtre Montansier de Versailles en janvier 1998 avec et dans une mise en scène de Francis Perrin.

Le Résumé de la Pièce

Jean III va commencer au Théâtre Impérial... mais on vient annoncer au public que le comédien qui joue le Chevalier vient de se blesser. Heureusement on apprend qu'un certain Paul Mondoucet connaît la pièce. Si les spectateurs veulent bien patienter, on va se lancer à sa recherche... Chez les Mondoucet, Paul, fou de théâtre, court toutes les salles de Paris pour se faire engager, au désespoir de son père qui préférait le voir employé dans la quincaillerie familiale. Le régisseur du Théâtre Impérial vient solliciter l'aide de Paul ; son père, furieux, le chasse. Deux comédiens, Lambrequin et Léone viennent à leur tour supplier M. Mondoucet. Il se laisse attendrir mais... Mais Paul a disparu. Pendant ce temps, au Théâtre Impérial, les acteurs, devant le rideau de scène, jouent des monologues. Quand Paul fait son apparition. On l'habille en toute hâte, on le maquille et on lui raconte la pièce,………qu'il ne connaît pas !
Lorsque les tribulations artistiques d'une troupe de théâtre rencontrent la rêverie naïve d'un jeune comédien, un compte à rebours fou, un tourbillon sans fin débutent et nous entraînent entre drame familial, comédie de boulevard et tragédie racinienne, jusqu'à l'improbable apparition du théâtre... dans le théâtre... au théâtre...

Les critiques de la Pièce à sa sortie en 1912

« On a ri de tous les rires, des plus fous jusqu'aux plus raisonnables. On a ri comme si la vie n'existait pas, comme si l'on n'avait jamais ri. Monsieur Sacha Guitry est une sorte de bienfaiteur » (Robert de Flers – Le Figaro).
« Il s'agit d'un prodige, d'une grâce d'état, d'un génie précoce. On se pâme » (Gabriel Tarieux – La Revue).
« Cette comédie est inénarrable ; mais quel esprit ! Quelle gaieté saine et jeune ! » (Abel Hermant – Le Journal)
« C'était mieux que du plaisir ; une sorte de ravissement heureux, presque de la tendresse. Ce fut acclamé ! »(Adolphe Brisson – Le Temps).

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